Investir dans l'intelligence artificielle

Investir dans l'intelligence artificielle

Comment profiter du développement de l'intelligence artificielle ?
Lettre n°15 — Mercredi 19 Avril


Cher lecteur, chère lectrice,

Je te retrouve pour une nouvelle édition de ma lettre hebdomadaire sur LE sujet du moment.

Suite à vos demandes, voici une newsletter consacrée au thème de l'intelligence artificielle, contenant également "des pistes" d'investissements. (Ceci n'est pas un conseil en investissement).

Pour t'en parler, j'ai la chance de recevoir Mehdi Slimani, analyste chez BNP Paribas et spécialiste du sujet. Merci Mehdi !


Tout comme le CAC 40, mon émission vient de dépasser ses records historiques.

✅ Vous êtes plus de 54 296 à avoir vu la précédente émission...

📈 C'est deux fois plus que l'épisode précédent !

Merci beaucoup 😀


Les grandes lignes (10 min de lecture)

🎙️ Comprendre et investir dans l'intelligence articielle

📺 Les marchés en live épisode 5

Rappel : ajoute-moi à tes contacts pour ne louper aucun mail.


Le meme à faire tourner

Comme Bart, ne shortons pas un indice fort, choisissons un faible.

🎙️ Comprendre et investir dans l'intelligence artificielle

Proposé par Mehdi Slimani

C’eut l’effet d’un boom, une déflagration dans le monde de la Tech.

OpenAi a réussi l’exploit de proposer un Chatbot capable de répondre à des questions de tous types, à la manière d’un humain.

Une question technique ? Besoin d’un bout de code ? D’une recette de cuisine ? D’un poème ? D’une synthèse de texte ? ChatGpt a une réponse pour vous.

Si Facebook a atteint 1 million d’utilisateurs en 10 mois, ChatGpt a réussi cet exploit en 5 jours. En février 2023, ce ne sont pas moins de 1.1 milliard de visites sur le site d’OpenAi.

Mais ce n’est pas que ChatGpt. Le temps semble s’accélérer sur la planète IA : Bard (ChatBot Google), Midjourney (génération d’images), DALL-E (Images), Eleven Labs, Akkio (Data exploration), Kaiber.

En l’espace d’un an, nous avons vu de multiples applications de l’intelligence artificielle fleurir, comme si un palier avait été franchi.

Alors qu’est-ce que l’IA ? Énième faux départ ou réelle avancée ? Quels défis pour la société ? Quelles sont les sociétés créatrices d’IA ? Quels sont ces cas d’usage ?

C’est ce que nous allons explorer dans cet article.

🤔 Qu'est-ce que l'IA ?

L’intelligence artificielle (IA) a pour but de simuler, ou reproduire des procédés d’intelligence humaine par des machines. Le but étant de programmer des machines afin qu’elles apprennent et exécutent d’elles-mêmes des tâches ou résolvent des problèmes qui nécessitent habituellement une intervention humaine. La machine trouve des solutions toute seule.

L’architecture principale de l’IA repose sur les techniques de Machine Learning, et plus spécifiquement le Deep Learning (Apprentissage profond). Le Deep Learning utilise des réseaux neuronaux artificiels à l’image d’un cerveau humain.

Ce n’est qu’avec la montée en puissance des ordinateurs, le développement du langage naturel et la vision par ordinateur ces 15 dernières années que l’IA a connu un vrai essor.

🎯
L'IA est un outil permettant de résoudre des problèmes complexes en simulant l'intelligence humaine.

🛑 Nouveaux faux départ ou véritable percée ? Qu’est-ce qui a changé ?

Le Big Data, c’est le « Game Changer » de l’IA. Le couple gagnant.

L’intelligence artificielle a besoin de données massives pour que ses modèles fonctionnent alors que le Big Data a besoin des outils d’analyses de l’IA pour les exploiter et les monétiser.

L’IA et le Big Data vivent en symbiose. C’est là que le cercle vertueux se produit.

L’IA permet de monétiser le Big Data, ce qui pousse à lui fournir plus de data, ce qui améliore les capacités de l’IA.

À partir de là, tout est possible.

Prédire l’achat d’un client, optimiser la performance d’une campagne marketing, générer une image, un texte, une vidéo. Séquencer un génome. Les capacités des modèles sont assez impressionnantes.

🎯
Le Big Data et l'IA sont deux technologies complémentaires.

⚠️ L'IA a désormais des répercussions sur nos sociétés, et de nouveaux défis

Fin mars 2023, une lettre ouverte (signée par 1000 personnalités telles qu’Elon Musk) demande de suspendre pour six mois les recherches sur les systèmes d’intelligence artificielle plus puissants que GPT-4. Selon Le Journal Le Monde, ils s’inquiètent de « la course incontrôlée pour développer et déployer des cerveaux numériques toujours plus puissants, que personne – pas même leurs créateurs – ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable ».

Concernant l’IA générative comme ChatGpt, le risque que cette technologie soit utilisée à des fins abusives, criminelles, de désinformation est important. L’enjeu est également géopolitique. L’IA utilise les semi-conducteurs les plus performants, et implique un volume massif de données. La souveraineté technologique, la localisation des données des citoyens, la maîtrise des technologies IA sont d’une importance primordiale pour les nations.

Sur le plan de la santé, notre actif le plus précieux, le potentiel de l’IA est frappant. Dans un domaine où l’essentiel de la R&D n’aboutit à rien, une amélioration infime des probabilités de réussite peut, tel un effet papillon, entraîner des avancées significatives à long terme. Nous y reviendrons plus loin.

Sur le plan des inégalités, comme pour toute innovation, l’IA engendre de la Destruction Créatrice (cf Schumpeter). De l’agriculture à l’industrie, beaucoup de métiers sont concernés. Tout le monde y va de son estimation, Goldman Sachs évalue les pertes d’emploi à 300 millions, le World Economic Forum estime que l’IA entraînera la destruction de 85 millions d’emplois d’ici 2025, et la création de 97 millions de nouveaux emplois liés à l’IA.

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Même si l'IA va permettre d'immenses progrès dans de nombreux secteurs, elle soulève également des questions sécuritaires et de souveraineté.

Comment investir dans l'IA ?

Sur ce plan, il me semble intéressant de distinguer les entreprises qui permettent l’avènement de l’IA, que j’appellerai les « facilitateurs » des entreprises qui vont développer des cas d’usage de l’IA, que j’appellerai « IA Users ».

🖥 Que faut-il pour l’IA ? Les facilitateurs

L’IA a besoin de capacités de calcul, de mémoire, et de données. Pour le calcul, les projets IA utilisent des puces et processeurs produits par des géants tels que Nvidia, AMD, Intel, Google ou Xilinx.

La mémoire nécessite des cartes mémoire dont le marché est dominé par Samsung, Micron, Marvell ou encore HK Hynix.

Pour les données, nous pouvons compter sur les plateformes dominant le flux de données web telles que Google ou Baidu, et les IoT (capteurs et microcontrôleurs) de NXP, Infineon, Stmicroelectronics ou encore Texas Instruments.

Concernant les logiciels, il s’agit d’un univers où l’on trouve de nombreuses startups. Beaucoup de logiciels d’IA sont open source comme Tensorflow ou Keras. La majorité de ces start-ups doivent être vues comme des cibles des grands groupes. Il est évidemment possible d’investir dans les logiciels IA via des grands groupes tels que Microsoft.

🔍 Des cas d’usage illimités pour les « IA Users »

Concernant les cas d’usage, ils sont infinis. Il est raisonnable de penser que l’IA se retrouvera un peu partout. Ne pouvant être exhaustif, je vais citer quelques cas qui me semblent significatifs.

💻 Dans l’analyse de la donnée, l’IA a un potentiel impressionnant. Dans la création de produits sur-mesure, on peut compter sur les capacités d’entreprises telles que Snowflake ou Palantir.
Dans la gestion de la relation clients (CRM), Salesforce exploite pleinement les capacités de l’IA dans ses produits.
Pour gérer les flux de travail dans le design et marketing, les outils IA d’Adobe permettent un meilleur contrôle des process.

💊 Dans la santé, l’IA risque de changer nos vies car il me semble qu’il s’agit du secteur ou l’IA a le plus d’utilité. Le marché de l’IA dans la santé devrait croître de plus de 35% par an sur les 10 prochaines années, dépassant les 200 milliards dès 2030 (contre 20 Mrds en 2022, source : Statista 2023). Selon les analystes d’UBS, une amélioration de 2% des probabilités de succès dans le secteur permettrait la mise sur le marché de 50 traitements novateurs supplémentaires sur les 10 prochaines années, c’est très significatif. Et ça, les grands groupes tels qu’AstraZeneca, Bristol Meyers ou Sanofi l’ont bien compris, ils utilisent déjà l’IA dans plusieurs projets en pipeline.
Dans le domaine de l’oncologie-immunologie, l’IA a un taux de réussite de 85% dans la détection des tumeurs de la tête et du cou, très difficilement détectables par les praticiens. Dans le séquençage du génome, l’IA accélère le traitement, réduit les coûts et fait avancer les nouvelles thérapies contre le cancer. Je ne puis malheureusement être exhaustif, le sujet de l’IA dans la santé méritant un rapport à lui seul.

🤖 Dans la robotique et l’automatisation industrielle, l’IA est utilisée par des entreprises comme Siemens ou Rockwell Automation pour améliorer les performances des machines au sein des processus industriels.
Nous pouvons également citer les robots industriels d’ABB, de plus en plus digitalisés et intelligents, ou la plateforme de Fanuc Robotics qui exploite les IoT pour connecter les robomachines et améliorer les processus par l’analyse de données.

📊 Dans la Finance, Bloomberg est sur le point de lancer BloombergGPT, un Chatbot de l’analyse financière. BlackRock commercialise son outil Aladin, qui tire profit de l’IA pour simuler des scénarios boursiers, et apporter une granularité maximale dans la décomposition des sources de la performance et du risque, très prisé par les gérants de portefeuille.

Voilà donc pour cette nouvelle avancée technologique porteuse de tant de promesses. Cet article tente de donner un aperçu des avancées et opportunités de l’IA, sans se prétendre exhaustif, le sujet étant tellement vaste.

Cet article n’est pas écrit par ChatGpt.

🐦
Retrouve Mehdi Slimani sur Twitter (@slimanimehdi1).

📺 Point de marché du 18 avril


✅ La Chine en locomotive
✅ Saison des résultats
✅ Euphorie en cours
✅ Valeurs belges et américaines à l'honneur

Vous trouverez sous la vidéo YouTube, dans la description, le minutage par partie de cette vidéo.

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Rendez-vous mardi 2 Mai pour la prochaine, à 13h tapantes !


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Produits à effet de levier présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l’échéance

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Nicolas Chéron

Analyste et vulgarisateur boursier


Citi rémunère financièrement Nicolas Cheron pour la mention publicitaire de ses produits, toutefois Citi ne participe à aucun moment à la sélection d’un produit spécifique.

Produits à effet de levier présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l’échéance

Les produits CitiFirst sont des produits complexes qui peuvent être difficiles à comprendre. Ils s’adressent uniquement à des investisseurs avertis, professionnels ou non professionnels, disposant de connaissances suffisantes des spécificités de ces produits.

Les facteurs de risques sont notamment :

  • Risque de perte du capital : Les produits CitiFirst peuvent perdre tout ou partie de leur valeur notamment en raison d'une perte de valeur temps des Warrants, de désactivation des Turbos ou de franchissement de la Borne Basse des Certificats Bonus Cappés.
  • Risque lié à l’effet de levier : En raison de leur effet de levier à la hausse comme à la baisse, ce qui peut être favorable ou défavorable à l’investisseur, les produits CitiFirst peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur.
  • Risque de marché : Les produits CitiFirst peuvent connaître à tout moment d’importantes fluctuations de cours, pouvant aboutir à la perte totale ou partielle du montant investi.
  • Risque de crédit : L’insolvabilité de l’émetteur peut entraîner la perte totale ou partielle du montant investi.
  • Risque de désactivation : La désactivation engendre un risque de perte totale et définitive du capital investi. Sur les Turbos Infinis et Infinis BEST l’ajustement du prix d'exercice et de la barrière désactivante accroit le risque de perte partielle ou totale en capital.
  • Risque de liquidité : L’absence totale ou partielle de liquidité peut entrainer une perte totale ou partielle en capital.
  • Risque lié au sous-jacent : Lors de la reconduction du contrat Future Brent, l’ajustement de la barrière de désactivation s’accompagne d’un changement de sous-jacent vers le contrat d’échéance suivante. Les Turbos sur actions US, devises et matières premières ont des horaires/jours de désactivation spécifiques figurant sur le site fr.citifirst.com. Sur une période de plusieurs jours, la performance de l'indice à levier des Leverage & Short peut être inférieure à la performance des composants de l’indice multipliée par le levier, ce qui peut ne pas être adapté à un investissement à long terme.

Les investisseurs sont invités à prendre connaissance des facteurs de risques énoncés dans les prospectus de base, disponibles gratuitement sur la page fr.citifirst.com/FR/Documentation-legale/Base-prospectus et dans les conditions définitives (« Final Terms ») disponibles gratuitement sur le site fr.citifirst.com dans la rubrique « Documents » de chaque fiche produit, afin d’établir si le produit correspond à leurs besoins et à leurs moyens. Le Prospectus de Base Warrants et le Prospectus de Base Certificats de Citigroup Global Markets Europe AG ont été visés par la BaFin (régulateur financier allemand) le 16 novembre 2022 et ont fait l'objet d'un certificat d'approbation par la BaFin à destination de l'AMF, ce qui ne doit pas être considéré comme un avis favorable.

Document communiqué à l’AMF conformément à l’article 212-28 de son Règlement Général.


C’est la partie “Soyons des adultes”. Avertissements sur les risques.

Les partenaires cités sont des collaborations commerciales.

Les informations, graphiques, chiffres, opinions ou commentaires mis à disposition par Nicolas Chéron s’adressent à des investisseurs disposant des connaissances et expériences nécessaires pour comprendre et apprécier les informations développées. Ces informations sont données à titre informatif et ne représentent en aucun cas une obligation d’investissement ni une offre ou sollicitation d’acquérir ou de vendre des produits ou services financiers.

L’investisseur est seul responsable de l’utilisation de l’information fournie, sans recours contre Nicolas Chéron, qui n’est pas responsable en cas d’erreur, d’omission, d’investissement inopportun ou d’évolution du marché défavorable aux opérations réalisées.

Le placement en bourse est risqué. Vous pouvez subir des pertes. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures, elles ne sont pas constantes dans le temps et ne constituent en aucun cas une garantie future de performance ou de capital. Les références à des classements et récompenses passés ne préjugent pas des classements ou des récompenses à venir.

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