🤖 Déjà la fin de l’IA ?
Intelligence artificielle - Épisode 2
Lettre n°42 — Mercredi 31 Janvier
Cher Lecteur, Chère Lectrice,
Je suis heureux de te retrouver pour une nouvelle édition de ma Newsletter avec un second épisode sur le thème de l'intelligence artificielle.
Après avoir vu juste lors de son 1er article, Mehdi Slimani, analyste chez BNP Paribas et spécialiste du sujet te propose un deuxième volet encore plus passionnant.
Valentin t'expliquera ensuite pourquoi les prochaines annonces du Trésor américain seront déterminantes sur les marchés.
Pour finir, le replay de mon émission avec des rubriques spéciales :
- actions américaines 🇺🇸
- actions fondamentalement solides (sur lesquels j'applique l'analyse technique)
- actions étrangères 🌎
🤖 GenAi : Nouvelle vague en vue
🔍 USA : Les annonces trimestrielles du Trésor à surveiller en 2024 🇺🇸
📺 Point de marché - Épisode 22
📊 Sondage : Quelle action du luxe pour les 10 prochaines années ?
Rappel : ajoute-moi à tes contacts pour ne louper aucun mail.
🚀 63 000 vues sur ma dernière émission
L'année 2023 a débuté doucement avec un peu moins de 20 000 vues sur mes émissions avant d'augmenter progressivement pour frôler les 40 000 vues en fin d'année.
2024 commence très plus fort avec plus de 63 378 vues sur ma dernière émission.
🙏 C'est juste incroyable, merci encore pour votre fidélité.
Le meme à faire tourner
🤖 GenAi : Nouvelle vague en vue
par Mehdi Slimani
La GenAI et les LLM (Large Language Models) ont été le thème le plus marquant de l’année 2023. Si certains doutent encore et voient le phénomène comme un engouement éphémère, l’impact de cette technologie sur les marchés financiers est indéniable. Depuis le lancement de Chatgpt en Novembre 2022, l'histoire technologique n'a cessé de s'accélérer. Un nouveau terme a émergé pour désigner ces mégas entreprises pionnières de la nouvelle révolution technologique : les « Magnificent 7 ». Ces entreprises comprennent Microsoft, Meta Platforms Inc (Facebook), Amazon.com, Apple, Tesla, Alphabet et bien sûr, NVIDIA. Ces pionniers de la GenAI ont aussi délivré des performances exceptionnelles en 2023, à l’image de la hausse de +250% de Nvidia, ou des +60% de Microsoft.
La thématique GenAI a tellement dominé les marchés que les analystes ont commencé à s'inquiéter des distorsions qu'elle crée dans l'analyse des indices boursiers auxquels ces magnificent 7 appartiennent. Ils considèrent que leur performance exceptionnelle masque une performance boursière plus modeste du reste des composants.
Lame de fond ou simple Hype ?
Il est naturel pour l’investisseur de se demander si la GenAI n’est pas uniquement de la Hype. En effet, ces dernières années, entre la blockchain et le metavers, nous avons vu pas mal d’innovations susciter l’engouement, pour au final se dégonfler aussi vite. La hype autour de l’IA est réelle, mais le potentiel de cette technologie l’est aussi, et devrait ouvrir un super-cycle de gains de productivité pour les années à venir.
Même si la poussière est quelque peu retombée durant l’été 2023, la machine est repartie de plus belle à l'automne 2023, promettant une nouvelle vague GenAI pour 2024. Chatbots, Text to Image, Text to Video, les avancées sur un si court laps de temps sont impressionnantes. OpenAI n'est pas seule. Google DeepMind, Anthropic AI, Mistral AI et HuggingFace développent également leurs propres modèles. Et à chaque itération, les performances des modèles d’intelligence artificielle sont multipliées par 100x, par 1000x ! Et ce n’est pas fini, sur le plan de la puissance de calcul, Nvidia n’a pas dit son dernier mot. Après la A100 et la H100, Nvidia promet une nouvelle puce en 2024, la GH200, à la mémoire et bande passante trois fois supérieures à sa prédécesseuse, la H100. La loi Moore est complètement dépassée !!
En réalité, et loin des discours qualifiant la GenAI de simple hype, les innovations disruptives de la GenAI en 2023 ne sont à mon avis que les prémices d’une dynamique technologique qui semble bien partie pour impacter nos vies sur le long terme. En 2023, nous avons assisté à la première vague disruptive, qui se poursuit aujourd’hui, où des géants de la tech mondiale se sont engagés dans une course à l’intégration de la GenAI dans leurs produits. De nouvelles applications ont vu le jour, tel que Copilot de Microsoft ou Duet de Google, Adobe Firefly, Shopify Magic etc. Désormais, place à la démocratisation de l’IA.
Préparer la nouvelle vague
Pour 2024, les investisseurs vont s’intéresser à la seconde vague disruptive qui se présente. Plus de 20% des dirigeants questionnés par Capgemini estiment que la GenAI va disrupter leurs affaires. La dernière étude d’Accenture sur le sujet démontre que plus de 70% des entreprises projettent une hausse des budgets dédiés à la data et l’IA. La GenAI est désormais perçue comme un booster de croissance.
Les prochains GPT seront spécifiques aux besoins de chaque industrie. Surtout, ils seront sécurisés pour permettre aux entreprises d’utiliser leurs données internes pour développer des outils GenAI sans risquer une fuite de leurs données vers le web, ou vers un géant de la Tech. Accenture, Capgemini, Salesforce, Alibaba, Booking.com, Walmart, LSEG, Nasdaq, SAP, tous sont sur les starting-blocks.
Prenons l’exemple du français Capgemini, leader européen des services informatiques. La société, initialement en retard sur la thématique GenAI, s’est attelée à la tâche pour proposer plus de 300 cas d’usages à ses clients. Capgemini propose à ses clients un accompagnement pour une implémentation efficace et sécurisée de la GenAI dans leurs opérations. En ingénierie informatique, elle offre un service pour transformer le cycle de développement des logiciels et améliorer les process grâce à l’IA. Au niveau de l’expérience utilisateur, l’entreprise propose un cadre complet, incluant l’évaluation, la mise en œuvre, et même des modèles clé en main pour assurer une expérience utilisateur efficace et fluide, améliorée par l’IA. Le groupe est désormais bien positionné pour bénéficier de la nouvelle vague.
Nous pouvons également citer la société britannique d’information et d’analyse Relx (ex Reed Elsevier). Initialement perçue comme une victime de l’IA, la qualité de sa base de données interne et les hallucinations de ChatGpt ont fini par convaincre les investisseurs que finalement, elle a sa carte à jouer dans cet environnement disruptif. En effet, l’information professionnelle laisse peu de place à l’approximation et aux hallucinations. Relx détient des données de qualité dont elle est propriétaire et inaccessibles à OpenAi. Un modèle LLM dédié au domaine juridique et développé sur sa base de données serait bien plus efficace et précis comparé aux Chatgpts entrainés sur des données publiques. Et cela, l’entreprise l’a bien compris. Elle a annoncé récemment utiliser l'intelligence artificielle pour décupler les performances de leurs produits juridiques, de santé et scientifiques.
Nous ne pouvons malheureusement être exhaustifs, mais nous aurions pu citer les progrès impressionnants de SAP dans l’intégration de l’IA dans ses produits et son offre à destination du secteur de la distribution. Ou encore Salesforce, qui ne cesse d’inclure de nouvelles fonctionnalités GenAI dans ses outils (Copilot for Sales, Copilot for Service, Einstein Conversation mining etc.)
Conclusion
Au-delà des « pionniers de l’IA », fournisseurs de GPU et de modèles bruts, il me semble important pour l’investisseur de comprendre comment ces « facilitateurs de la disruption digitale » tels que Capgemini peuvent renforcer la croissance de leurs activités grâce à l’IA. Cette compréhension permet aussi de détecter ceux qui n’ont pas fait l’effort d’accompagner le mouvement, et qui se feront submerger par la vague. Nokia, comme Kodak, étaient leaders de leur domaine, mais se sont vite retrouvés dépassés par l’innovation qu’ils ont refusé d’embrasser. Cette vague de démocratisation de l’IA n’est pas la dernière. D’autres vagues devraient arriver, avec une explosion des apps et services IA dans tous les domaines. L’accélération technologique ne fait que commencer.
🔍 USA : Les annonces trimestrielles du Trésor à surveiller en 2024 🇺🇸
par Valentin Aufrand
Chaque trimestre, le Trésor américain publie ses prévisions d’émissions d’obligations pour le trimestre en cours et à venir. Alors que dans le passé ces annonces avaient peu d’impact sur les marchés, les principaux retournements ont corroboré avec ces annonces l’année dernière comme nous pouvons le constater dans le graphique ci-dessous.
Cette semaine marque la nouvelle édition de cette annonce, avec des informations préliminaires déjà divulguées lundi sur les montants d’emprunts prévus pour les premier et deuxième trimestres de 2024. Le marché a réagi favorablement à ces premières nouvelles, notamment parce que le Trésor a révisé à la baisse son estimation d'emprunts pour le premier trimestre de 2024 de 55 milliards de dollars par rapport aux prévisions d'octobre, et envisage d’emprunter seulement 202 milliards de dollars au deuxième trimestre alors que les estimations portaient plutôt sur 350 milliards de dollars.
Cependant, l'annonce à venir ce mercredi, détaillant la répartition des emprunts entre les TBills (bons du Trésor à courte durée) et les TNotes/TBonds (bons du Trésor à moyenne et longue durée), sera scrutée avec une attention tout aussi soutenue. En effet, les ajustements dans la répartition des émissions de dette ont eu des conséquences significatives sur les marchés l’année dernière. Par exemple, fin juillet de l'année dernière, une hausse de la proportion d’emprunts d’obligations avec coupon (TNotes et TBonds) avait initié une phase de correction sur les marchés. Inversement, fin octobre, une augmentation de la proportion d’émissions de TBills avait contribué à un rebond des marchés.
L'importance de cette répartition réside dans la différence d'impact sur la liquidité du marché. Les émissions de TBills ont tendance à avoir un impact moindre sur la liquidité, étant donné que les liquidités institutionnelles parquées à la Fed demeurent élevées et que la demande internationale pour ce type de titres reste forte. En revanche, les émissions de TNotes et TBonds, qui représentent des engagements à moyen et long terme, sont souvent plus difficiles à absorber pour le marché. Par conséquent, une augmentation des émissions de ces dernières pourrait être le prélude à une correction, comme observé l'année dernière.
📺 Point de marché
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📊 Le sondage de la semaine : Quelle action du luxe pour les 10 prochaines années ?
Chaque semaine, sur mon compte Twitter, je te propose de participer à des sondages.
Voici les résultats de celui de la semaine dernière.
N'hésite pas à participer au sondage de la semaine prochaine et à le partager autour de toi pour avoir l'échantillon le plus large possible.
Vous êtes plus de 60% à préférer LVMH pour investir sur le luxe lors des 10 prochaines années.
Félicitations à ceux qui étaient placés avant les résultats et qui ont pu profiter de la belle hausse de ces derniers jours.
⚠️ Remarque : Même si cette fois le marché à réagi positivement post-résultats, il est généralement conseillé d'éviter de se placer avant leur publication car la réaction est souvent binaire.
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Produits à effet de levier présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l’échéance
Nicolas Chéron
Analyste et vulgarisateur boursier
Citi rémunère financièrement Nicolas Cheron pour la mention publicitaire de ses produits, toutefois Citi ne participe à aucun moment à la sélection d’un produit spécifique.
Produits à effet de levier présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l’échéance
Les produits CitiFirst sont des produits complexes qui peuvent être difficiles à comprendre. Ils s’adressent uniquement à des investisseurs avertis, professionnels ou non professionnels, disposant de connaissances suffisantes des spécificités de ces produits.
Les facteurs de risques sont notamment :
- Risque de perte du capital : Les produits CitiFirst peuvent perdre tout ou partie de leur valeur notamment en raison d'une perte de valeur temps des Warrants, de désactivation des Turbos ou de franchissement de la Borne Basse des Certificats Bonus Cappés.
- Risque lié à l’effet de levier : En raison de leur effet de levier à la hausse comme à la baisse, ce qui peut être favorable ou défavorable à l’investisseur, les produits CitiFirst peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur.
- Risque de marché : Les produits CitiFirst peuvent connaître à tout moment d’importantes fluctuations de cours, pouvant aboutir à la perte totale ou partielle du montant investi.
- Risque de crédit : L’insolvabilité de l’émetteur peut entraîner la perte totale ou partielle du montant investi.
- Risque de désactivation : La désactivation engendre un risque de perte totale et définitive du capital investi. Sur les Turbos Infinis et Infinis BEST l’ajustement du prix d'exercice et de la barrière désactivante accroit le risque de perte partielle ou totale en capital.
- Risque de liquidité : L’absence totale ou partielle de liquidité peut entrainer une perte totale ou partielle en capital.
- Risque lié au sous-jacent : Lors de la reconduction du contrat Future Brent, l’ajustement de la barrière de désactivation s’accompagne d’un changement de sous-jacent vers le contrat d’échéance suivante. Les Turbos sur actions US, devises et matières premières ont des horaires/jours de désactivation spécifiques figurant sur le site fr.citifirst.com. Sur une période de plusieurs jours, la performance de l'indice à levier des Leverage & Short peut être inférieure à la performance des composants de l’indice multipliée par le levier, ce qui peut ne pas être adapté à un investissement à long terme.
Les investisseurs sont invités à prendre connaissance des facteurs de risques énoncés dans les prospectus de base, disponibles gratuitement sur la page fr.citifirst.com/FR/Documentation-legale/Base-prospectus et dans les conditions définitives (« Final Terms ») disponibles gratuitement sur le site fr.citifirst.com dans la rubrique « Documents » de chaque fiche produit, afin d’établir si le produit correspond à leurs besoins et à leurs moyens. Le Prospectus de Base Warrants et le Prospectus de Base Certificats de Citigroup Global Markets Europe AG ont été visés par la BaFin (régulateur financier allemand) le 16 novembre 2022 et ont fait l'objet d'un certificat d'approbation par la BaFin à destination de l'AMF, ce qui ne doit pas être considéré comme un avis favorable.
Document communiqué à l’AMF conformément à l’article 212-28 de son Règlement Général.
C’est la partie “Soyons des adultes”. Avertissements sur les risques.
Les partenaires cités sont des collaborations commerciales.
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