Les secrets du compte-titres

Et si le compte-titres était plus avantageux que prévu ?
Lettre n°14 — Mercredi 12 Avril
Cher lecteur, chère lectrice,
Je te retrouve pour une nouvelle édition de ma lettre hebdomadaire avec plein de surprises laissées par les cloches.
Primo, tu découvriras des avantages insoupçonnés du compte-titres et l'intérêt d'y placer des ETF, grâce à Matthieu aka Prince des ETF sur twitter.
Secundo, une section macroéconomie, sur le chômage américain, rédigée par Valentin Aufrand, qui m'épaulera régulièrement dans les newsletters.
Tertio, mon interview dans le podcast Le Grand Bain dans laquelle nous avons discuté éducation financière, gestion passive ainsi que de mon parcours.
J'espère que tout cela te plaira, quant à moi je retourne dans le petit bain (lagon de l'Hermitage ci-dessous, dans lequel on ne croise pas de requins).

✨ La magie des ETF sur compte-titres
🔍 Le marché de l'emploi aux États-Unis
🎙️ Podcast : Le Grand Bain
Rappel : ajoute-moi à tes contacts pour ne louper aucun mail.

Le meme à faire tourner
Think out of the box...

✨ La magie des ETF sur compte-titres
Proposé par Le Prince des ETF
Je ne t’apprends rien de nouveau en te disant que tu es né chez les champions du monde de la fiscalité.
Pour l’éviter, tu as naturellement tendance à t’orienter vers des enveloppes d’investissements proposant des avantages fiscaux : PEA, assurance vie ou PER.
Difficile pour toi d’envisager investir sur un compte-titres avec 30% d’imposition sur les plus-values à chaque vente.
Et pourtant, en utilisant correctement un ingrédient précis, le compte-titres retrouve vite des qualités insoupçonnées.
L’ingrédient secret : les ETF
Derrière cet acronyme barbare, se cache en réalité un concept simple : il s’agit d’un panier d’actions.
Plus besoin de faire des choix parmi les 500 actions du S&P500 -équivalent américain du CAC40- car tu vas pouvoir acheter directement l’ensemble des entreprises du S&P500 via un ETF.
Pratique, n’est-ce pas ? Surtout quand on n’a pas le temps, l’envie ou les compétences nécessaires pour sélectionner soi-même ses actions.
Mais la magie des ETF ne s’arrête pas en si bon chemin.
Là où il faut payer 30% d’impôts chaque année sur les dividendes perçus dans un compte-titres, certains ETF permettent de « court-circuiter » cette imposition. En réinvestissant automatiquement les dividendes au lieu de les distribuer, les ETF "capitalisants" font croître pleinement l’investissement en évitant de passer par la case imposition.
Le compte-titres, la pire enveloppe ?
Pas si on compte les frais de gestion !
Contrairement aux contrats d’assurance vie ou aux PER, le compte-titres a l’avantage de ne pas supporter de frais de gestion.
L’AMF -Autorité des marchés financiers- estime que les assurances vie prélèvent en moyenne 0,8% de frais de gestion annuels.
Comparons deux investissements sur un même ETF dont la performance est de 7% par an.
Le premier ETF est placé sur un compte-titres alors que le second est disposé sur une assurance vie avec 1% de frais de gestion annuels (j'ai pris 1% car c'est monnaie courante). Malgré une fiscalité élevée, le compte-titres est plus performant dès la 4ème année (si on prend 0.8% il faudra 12 ans pour que le compte-titres soit plus attractif, mais tu as compris le principe).
Au bout de 30 ans, l'écart se creuse et représente un manque à gagner sur les bénéfices de plus de 17% (après impôt).

Je ne prends même pas en compte les potentiels frais d’entrée sur de nombreux contrats d’assurance vie. Je considère également que le contrat a plus de 8 ans et que l'ensemble de la plus-value est sujette à l'abattement. Le tout sans compter que les ETF disponibles sur compte-titres sont généralement plus performants que ceux proposés dans l'assurance vie.
Avantageux dans le cadre d’une transmission
Et si je te disais maintenant que le compte-titres était pertinent dans le cadre d’une transmission ? Tu ne me croirais pas.
Pourtant, contrairement à l’assurance vie et au PEA, les prélèvements sociaux (17,2%) sur la plus-value ne sont pas dus lors de la transmission d’un compte-titres.
Cerise sur le gâteau : tu peux même éviter une partie des impôts sur la plus-value des ETF en retranchant une fraction des frais de succession payés.
Nota bene : Règles en vigueur à la date de rédaction de ce papier, la fiscalité peut changer à tout moment.
La pleine propriété des titres détenus
Lorsque tu investis sur un ETF via un compte-titres, tu peux dormir sur tes deux oreilles, car tu es pleinement propriétaire de tes parts d’ETF.
L'assurance vie et le PER ne te permettent pas une telle sécurité car c’est ton assureur qui est propriétaire des titres. Tu as un contrat avec lui, et il s’engage à te retourner la performance de tes ETF.
Le compte-titres permet donc de ne pas s’exposer au risque de faillite de ton assureur.
Alors ? Pas si inintéressant le compte-titres n'est-ce pas ?
Si tu n’es toujours pas convaincu, je te donne mes derniers arguments à la fin de la newsletter…
🔍 Le marché de l'emploi ralenti aux États-Unis
par Valentin Aufrand

Les créations d'emplois se sont poursuivies à un rythme rapide en mars (236 000), bien qu'inférieur à celui, très rapide, des mois de janvier et février, tandis que le taux de chômage s’est amélioré de façon inattendue (3,5% contre 3,6% en février). Les créations d’emplois (non-agricoles), également appelées « NFP », sont l’un des indicateurs sur l’emploi le plus surveillé par les opérateurs de marché et les officiels. Avec le taux de chômage (ci-dessous), il est issu d’une enquête mensuelle menée auprès des entreprises par le Bureau Labor of Statistic (BLS) des États-Unis.

Compte tenu du fait que la Fed (la banque centrale américaine) est toujours dans sa quête contre l’inflation, elle souhaite voir une dégradation du marché de l’emploi. Dans ses dernières projections, elle estimait possible une remontée du taux de chômage à 4,5% d’ici la fin de l’année. C’est une information importante, car cela signifie que la Fed est prête à voir le taux de chômage monter au cours des prochains mois.
Le problème est qu’une hausse de 0,5 point du taux de chômage a toujours précédé une récession aux États-Unis (avec une envolée beaucoup plus importante du taux de chômage). Par conséquent, si le taux de chômage remonte jusqu’au niveau prévu par la Fed, il y a de fortes chances que la remontée du chômage ne s’arrête pas là (à moins que cette fois-ci soit différente?).
Conseil : Il est préférable de croiser ces données du BLS avec d’autres sources comme l’enquête d’ADP, le rapport JOLT, le rapport Challenger et les inscriptions hebdomadaires à l’allocation chômage pour avoir une vision plus fiable de la santé du marché de l’emploi aux États-Unis.
🎙️ Podcast : Le Grand Bain
Cette semaine, j'ai eu l'honneur d'être invité sur l'excellent podcast de Charles-Elias Farah. Nous avons pu parler :
✅ De mon parcours
✅ D’éducation financière
✅ Des gestions actives et passives
✅ Des influenceurs sur les marchés actions et cryptos

Merci à lui pour cet échange enrichissant.
Retrouve mon intervention dans le podcast "Le Grand Bain" sur Spotify, Apple Podcast ou encore Deezer.
💡 Pour finir sur le compte-titres
Et si les derniers avantages du compte-titres venaient du choix de ton courtier ?
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Nicolas Chéron
Analyste et vulgarisateur boursier
C’est la partie “Soyons des adultes”.
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